Comment gérer une perte d’autonomie après un accident ?

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Perdre son autonomie suite à un accident occasionne de grands bouleversements dans une vie. Tout est à réorganiser : ses revenus, son logement, ses habitudes, etc. Et il n’est pas simple de faire face à pareil chamboulement. Heureusement, plusieurs solutions existent pour aider les victimes à compenser leur perte d’autonomie et à trouver des solutions pour gérer leur quotidien.

Les diverses compensations financières

D’une manière générale, l’assurance maladie et la mutuelle couvriront une grande part des dépenses de santé temporaires ou permanentes occasionnées par un accident, y compris la location ou l’achat de matériel médical. Pour les non-retraités, une pension d’invalidité sera versée par la sécurité sociale sans démarche ni formalité. Il est également possible de souscrire une assurance dépendance pour apporter un complément de revenus. Dans les cas impliquant un tiers responsable, l’indemnisation de la victime et de ses proches incombe à l’assurance de ce dernier. Enfin, des aides de l’État existent pour adapter son logement ainsi que des allocations relatives à certains types de handicaps.

Couverture dans le cas d’un accident avec tiers responsable

La prise en charge financière d’une perte d’autonomie temporaire ou permanente couvre de nombreux aspects du préjudice. Tout d’abord, la victime sera indemnisée pour les revenus non perçus du fait de son incapacité à travailler, pour sa prise en charge par les services de soins, pour le préjudice moral engendré et pour la baisse de sa qualité de vie qu’entraîne le temps de sa convalescence. Les proches pourront également percevoir des indemnités pour le préjudice moral, la perte de revenus liés à leur présence auprès de la victime ainsi que les frais divers occasionnés par l’hébergement ou le transport sur les lieux de convalescence de la victime. L’embauche d’une aide à domicile peut également être prise en charge pour la durée de l’invalidité.

Dans le cas d’une invalidité permanente, on calculera également des indemnités pour compenser l’incidence sur la carrière, le temps d’études ou de formation perdu, les dépenses pour les frais réguliers de santé, d’appareillage comme l’achat d’un fauteuil roulant, ainsi que les frais d’adaptation du logement et du véhicule.

Des solutions d’équipement pour la perte d’autonomie

Des travaux d’envergure doivent parfois être entrepris pour adapter le logement au handicap et faciliter les différents  aspects de la vie quotidienne.

Tout d’abord, l’accès et la circulation dans la maison doivent être facilités. Ces aménagements portent sur l’installation de rampes d’accès fixes ou amovibles, de solutions pour franchir les escaliers dans une maison à étages ainsi que l’adaptation des portes et poignées.

Ensuite, l’aménagement des sanitaires est à prévoir pour répondre aux normes d’accessibilité. Ces normes portent sur la disponibilité d’un lavabo, d’une douche et de WC adaptés. Il doit être possible d’utiliser tous les équipements en position debout comme en position assise.

C’est également le cas pour l’aménagement de la cuisine. Le positionnement des équipements doit être réfléchi pour s’adapter à la morphologie de la personne handicapée et ils peuvent être équipés de systèmes motorisés.

Il peut être très difficile de faire face à la perte d’autonomie engendrée par un accident. Mais de nombreux moyens financiers, humains et techniques existent pour aider à surmonter ce drame personnel.

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